Figure dans l’Anthologie de la nouvelle poésie algérienne de Jean Scénac, parue en 1971 aux éditions Libraire Saint-Germain-des-Prés.
Dans son recueil, Poésie au long cours, Djamel Kharchi nous emmène en son lieu et dans son monde au plus près de la parole du poète, aux confins de la voix qui la porte. Avec une volonté d’enracinement profond en soi, l’auteur se nourrit de sentiments et d’émotions exhumés du plus lointain, afin d’établir ce rapport particulier au monde, aux cycles de la vie, au temps qui passe.
Dans le territoire infini du langage et de ses multiples rumeurs, Djamal Kharchi poursuit à travers la vie et à travers soi-même, allant toujours plus loin au contact charnel et sensuel de ce qui l’entoure, de ce qu’il vit au jour le jour. C’est ainsi qu’il faut comprendre le sens de Poésie au long cours. Et c’est peut-être ainsi qu’il faut interpréter les illustrations dont l’auteur a accompagné ses poèmes pour aller un peu plus loin que ce qu’il nous livre lui-même, pour que les mots se prolongent au-delà de l’esprit qui les habite.
En un ensemble de poèmes chargés de la plus belle expression, Djamel Kharchi nous donne à savourer une poésie à hauteur d’homme, l’homme en tant que finalité et destin, en ce qu’il a de vrai, de sublime et de divin, d’universel et d’unique.
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