L’appel à la mémoire, à la source de soi, du soi, entre liberté et conscience est un chemin où peu d’entre nous prennent le risque d’exister. Lorsque l’on se retourne aussi paisiblement sur la vie, c’est qu’elle a été forte. Dans Le chant de la sittelle se retrouve l’engagement d’un Aragon qui, dans Les Yeux et la mémoire, fait du poème un document témoignant de sa vision du monde et de sa propre vision de soi. Un récit ponctué de chants, de bribes d’une vie et de vies. Un parcours à travers un moment de l’histoire algérienne, au travers de la sienne ici, l’invitation à l’écoute, presque l’invocation à faire d’un sens donné à une vie, une voie, par laquelle Djoher Amhis clôt son ouvrage est un enseignement en soi. Écouter. Dans une société en pleine mutation où tout est réduit à l’expression de la nécessité, ces mots donnent le tout d’une pensée féconde qui saisit le sens profond de l’homme. Entendez-vous dit-elle, l’eau enfouie dans les profondeurs. Ainsi, en quelques mots prend-elle le temps à témoin de notre possible changement. Libre à celui ou celle qui comprend de faire ce nécessaire travail d’anamnèse auquel elle invite. (…)
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