En 1745 J.C correspondant à l’année 1158 de l’hégire, Hassan Bey fit élever une Koubba au dessus du tombeau, qu’il paya de ses propres deniers pour en recueillir les bénédictions. En 1832 J.C le général Ben Aïssa représentant de Hadj Ahmed Bey de Constantine, au retour d’une campagne contre les troupes françaises débarquées à Bône, déposa dans le mausolée un étendard de la ville de Annaba et un étendard de Constantine pour les placer sous la baraka du saint.
En 1834 l’armée coloniale envisagea de raser le mausolée pour y construire un fort et contrôler ainsi les tribus de la plaine de Annaba, mais elle y renonça devant la vénération particulière qui entourait ce tombeau. Laissée à l’abandon durant cette période, la Koubba fut sauvée en 1901 par un notable de la ville qui prit en charge sa restauration et son entretien. En 2008, son petit-fils poursuivit cette tradition en restaurant la koubba et lui redonna le lustre d’antan. Aujourd’hui elle est un lieu de paix et de méditation pour l’amour de Dieu.
Près du village de Ben Amar, derrière une haie d’arbres se cache une construction de style byzantin qui abrite le tombeau d’un marabout. Ce saint jouit d’un grand respect dans l’Est algérien pour la baraka qui lui est rattachée. Tout y respire la crainte révérencielle du Miséricordieux, la beauté et l’amour de Dieu.
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