Par Christiane CHAULET-ACHOUR
Denise Brahimi publie fin décembre 2011, aux éditions Marsa, une pièce de théâtre intitulée –La dernière rencontre– Camus /Sénac.
L’illustration de couverture est une reproduction tout à fait appropriée du peintre Sauveur Galliéro Les bains Padovani. En dehors des rééditions des œuvres et des études critiques qui les font connaître, une des formes de la mise en visibilité d’un écrivain est de l’insérer dans une fiction, qu’elle soit romanesque ou théâtrale : c’est bien ainsi que procède Denise Brahimi en introduisant, avec Camus et Sénac, Feraoun ! Imaginant cette rencontre qui n’a jamais eu lieu mais qu’elle rend vraisemblable par la connaissance fine du contexte d’alors, elle nous installe dans le bureau de Camus chez Gallimard. Jean Sénac a demandé à le voir et Camus en semble heureux.
Il vient, accompagné d’un jeune Algérien qui doit demander quelque chose à Camus mais ce dernier ne le sait pas. Ce dernier comprendra, à la fin de la pièce, que Sénac n’est pas venu pour l’amitié mais pour introduire ce jeune. L’Acte I a comme titre Objections et griefs, Sénac affronte Camus et comprend 5 scènes ; l’Acte II Le sacrifice de soi et/ou le bonheur et l’Acte III Le drame algérien vu par deux jeunes Français se déroulent en 3 scènes ; l’Acte IV Une idée de Michel : le théâtre, le double et les masques et l’Acte V Contradictions pathétiques de Camus se déploient en 2 scènes
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