Il y a un mois, je déambulais dans le rayon DVD du magasin Gibert Jeune à Paris, qui est aussi une très grande librairie, lorsque je tombe sur un DVD rangé dans le rayon nouveautés. 5150 rue des Ormes un film canadien primé au festival du film fantastique 2010 de Gérardmer (France). Ce festival mélange des films fantastiques et d’horreur où le surnaturel joue un grand rôle, mais également des thrillers et des films psychologiques montrant la noirceur et la folie de l’âme humaine dans de telles proportions, qu’il n’y a pas besoin de surnaturel pour terrifier le spectateur.
5150 rue des Ormes accroche mon regard à cause du Prix mais aussi à cause de l’intrigue : « Le 5150 rue des Ormes se trouve au bout d’une allée tranquille dans une petite ville sans histoires. Suite à une chute de vélo, Yannick frappe à la porte et se retrouve séquestré dans la maison des Beaulieu, une famille menée de main de fer par Jacques Beaulieu. Le père de famille propose alors un marché à Yannick : s’il arrive à le battre aux échecs, il pourra alors s’en aller librement. »
Je joue peu et mal aux échecs, mais j’adore les intrigues où les échecs sont au centre de l’intrigue, que ce soit dans La défense Loujine de Nabokov ou bien Le joueur d’échecs de Stefan Zweig. Sans même me demander si je vais aimer le film, j’achète le DVD à cause de l’intrigue même. Je ne savais pas encore que j’allais m’embarquer dans une semaine de lecture pleine de psychopathes, d’interrogation sur le mal, et de voyages au Canada.
Je n’ai pas regardé le film tout de suite car la pochette indiquait que l’histoire était tirée de l’ouvrage de Patrick Senécal. Je n’ai jamais entendu parler de cet auteur dans les médias français. Ce n’est pas étonnant puisqu’il est québécois et complètement inconnu en France, alors qu’au Canada, certains de ses livres se sont vendus à plus de 450000 exemplaires.
Même à Paris je n’ai trouvé ses livres dans aucune librairie, excepté à la librairie du Québec située dans le 5e arrondissement. J’en suis sortie avec les quatre ouvrages de Patrick Senécal que j’ai trouvés en rayon : 5150 rue des Ormes, Le Vide, Les Sept jours du Talion et HELL.COM. Je les ai lus d’affilé dans la même semaine tellement j’ai été prise par les différentes intrigues et le style dépouillé, mais très efficace de l’auteur.
Le Vide raconte l’origine et le destin d’un émission de téléréalité, Vivre au Max, promettant de réaliser les rêves des téléspectateurs, des plus nobles humainement parlant aux plus trashs, des fantasmes impossibles et inavouables..
Suite de l’entretien dans la version papier
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